En route vers l'ouest

Cette fois nous filons plein ouest, vers l'océan Atlantique.
Au bout de la route, Luderitz mais avant, les grandes plaines où vivent les chevaux sauvages du Namib et la ville fantôme de Kolmanskop.
Les chevaux sauvages du Namib descendent de chevaux domestiqués revenus à l'état sauvage, tout comme les Mustangs d'Amérique du Nord. Différentes théories sont avancées concernant l'origine de ces chevaux. Il est fort probable que les chevaux du Namib soient issus des forces allemandes qui en 1915 ont dû battre en retraite face à l'avancée des troupes sud-africaines qui elles-mêmes ont vu un grand nombre de leurs chevaux dispersés lors d'un bombardement. Étant donné qu'il n'y avait pas de clôtures à l'époque, les chevaux ayant retrouvé leur liberté ont suivi leur instinct grégaire et se sont regroupés dans la région de Aus, où se trouvent quelques points d'eau naturels. Si les chevaux ont pu vivre et prospérer loin de toute activité humaine c'est parce qu'ils étaient dans le Sperrgebiet, cette zone diamantifère dont l'accès était interdit à toute personne étrangère à la compagnie minière. Ces dernières années, leur population s'est stabilisée entre 90 et 150. En période de sécheresse, les chevaux couvrent de grandes distances pour se nourrir.

Kolmanskop: Cette ancienne ville minière a connu une certaine renommée en raison de l'exploitation de diamants par des mineurs en majorité allemands, avant de connaître une perte de fréquentation peu de temps après la Première Guerre mondiale, avec la chute du cours du diamant et d'être abandonnée il y a cinquante ans.
Peu à peu, le sable a repris sa place et a enseveli une grande partie des bâtiments dont on devine toutefois la majesté passée.

Tout au bout de la route, le long de l'océan, se trouve la ville portuaire de Luderitz. C'est en 1883 qu'Adolf Luderitz a acheté la baie à un chef local. La ville se développe surtout en 1909 lorsque l'on découvre les premiers diamants à Kolmanskop.

 

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