La route vers Valdez est bordée de beaux paysages de hautes montagnes : lacs et glaciers alors que nous ne sommes qu'à 7 m d'altitude. Nous profitons du pique-nique pour faire le plein de myrtilles.
Nous arrivons mercredi 12 août, vers midi et nous rendons directement au terminal des ferries pour voir s'il est possible d'avoir des places pour la traversée de vendredi (il n'y a pas de traversées le week-end !). La première réponse que nous recevons nous fige sur place : « les traversées sont complètes jusqu'au 6 septembre ! » … Heureusement que la personne au guichet rajoute : « Vous pouvez vous inscrire sur une liste d'attente et passer vendredi matin voir s'il y a de la place. Il y a souvent une dizaine de places libres ! ». Nous serions N° 2 et 3 sur la liste.
Après avoir opté pour cette solution, nous nous rendons au Centre des Visiteurs et passons une bonne partie de l'après-midi à profiter de la connexion Internet … Il y a tant de choses à publier !
Vers 16 h, nous nous rendons de l'autre côté de la baie pour essayer de voir des ours. La marée descendante dévoile des milliers de saumons pataugeant dans quelques centimètres d'eau, cherchant à remonter de minuscules filets d'eau, lieu de leur naissance. Les cadavres par centaines dégagent une odeur assez désagréable. Des goélands, en très grand nombre également, picorent de-ci, de-là dans les poissons vivants ou morts … Un spectacle à vous dégoûter de manger du saumon pendant quelques jours !
Il y a une « écloserie » de saumons d'où ont été relâchés des alevins qui, devenus adultes, sont tellement nombreux à vouloir revenir sur leur lieu de naissance qu'une grille bloque le passage avec quelques tunnels d'accès aux bassins pour un nouveau cycle. De nombreux prétendants restent bloqués face à cet obstacle avant de mourir d'épuisement.
En deux jours, nous passerons plus de dix heures à attendre les ours sans en voir la queue d'un seul !
Le reste de la journée étant consacré à la découverte des environs de Valdez, le glacier (au niveau de la mer) et les lacs d'où décollent les hydravions. Le ciel est si bleu que nous avons du mal à nous croire en Alaska !
Le vendredi matin nous aurons l'agréable surprise d'avoir des places sur le ferry pour Whittier et nous ferons la traversée sous un ciel toujours aussi bleu.
