20 décembre 2010
Notre patience a une fois de plus été mise à rude épreuve puisque nous avons mis plus de 4 heures pour sortir du bateau!
Etant donnée l'heure tardive de débarquement, nous avons décidé de passer la première nuit à Buenos Aires. Comme beaucoup avant nous, nous avons opté pour le parking du Buquebus, le ferry qui relie l'Argentine à l'Uruguay. Cher et très bruyant, ce ne fut pas un bon choix.
De très bonne heure, nous avons pris la route et traversé les paysages monotones des plaines agricoles. Nous avons été frappés par le grand nombre d'oiseaux ... Il faut dire que les grandes prairies parsemées d'arbres sont un environnement idéal.
Nous avons passé la nuit dans un petit terrain de camping à Fortin Mercedes: un petit coin de paradis. Propre, avec électricité, douche chaude et même Wifi gratuit au restaurant de l'hôtel voisin.
Seul un grillon pour nous rappeler le bateau et, le matin, le concert des oiseaux ...
Le 18 décembre, nous sommes entrés en Patagonie! La route, rectiligne sur des centaines de kilomètres, traverse des paysages dont la monotonie n'est rompue que par l'apparition par-ci, par-là, de quelques nandous (sorte d'autruche) ou d'un petit troupeau de guanacos (animal sauvage, proche du lama).
Nous faisons un détour pour voir la plus grande colonie au monde de perroquets. Ils sont des milliers à occuper des petites cavités dans une falaise face à la mer. Un tourbillon de bruit et de couleurs.
Le camping aura été très différent de celui de la veille puisque, plus cher, plus grand mais plus sale et dans un environnement beaucoup plus bruyant (Les jeunes argentins se retrouvent pour boire et écouter de la musique sur le front de mer!).
Cette année, nous aurons eu notre cadeau de Noël avec 5 jours d'avance...
Quand nous sommes arrivés à Puerto Piramides, sur la péninsule de Valdès, nous avons eu la joie de découvrir qu'un grand nombre de baleines avec leur baleineau étaient encore sur site. Vite nous embarquons sur un petit bateau et à peine 5 minutes plus tard, la magie commence: à quelques mètres de l'embarcation, des baleines prennent leur souffle avant de faire un magnifique carnard (Euh! Je me demande si l'on peut appeler cela ainsi ! :-) ) dévoilant leur queue gigantesque!
Après tant d'années nous y sommes enfin! Quel pied!
A partir de maintenant nous allons enfin pouvoir prendre le temps. Nous nous installons au bord de la mer por quelques jours. Nous apercevons les baleineaux qui frappent l'eau de leur queue tandis que leur mère nage tranquillement dans les parages envoyant à intervalle régulier un grand panache de vapeur dans le ciel azur... sans le vent, ce serait une image du paradis!