1er août 2011
Rien ne nous aura donné l'envie de trainer au Nicaragua ... au contraire.
  • Cela commence dès le passage de la frontière!
5 km avant d'atteindre le poste de douane, les camions à l'arrêt sur la file de droite donnent une idée du temps d'attente.
Quelle pagaille!
Tout est prétexte à soutirer de l'argent aux touristes.
Comme il nous faut de l'argent nicaraguayen (des petites coupures de dollars américains auraient été très utiles), je change la monnaie costa-ricaine qui me reste à un changeur dans la rue, ne connaissant pas le taux de change,. Résultat, je me fais escroquer de 50 %  mais ça,  je ne le réaliserai que plus tard!
Afin de gagner un peu de temps, nous avons engagé un "guide" pour nous y retrouver dans le dédale administratif. Il a fallu laisser quelques pots-de-vin (en plus des différentes taxes exigées) pour court-circuiter quelques files d'attente qui nous auraient pris la journée.
Le seul côté positif dans tout ceci est le dialogue qui s'instaure entre étrangers! Entre autres, ce jeune couple de Guatemaltèques très sympathique avec qui nous avons échangé nos coordonnées.
Après 3 heures, sous une chaleur étouffante, durant lesquelles notre patience aura été mise à rude épreuve, nous nous retrouvons sur le sol du Nicaragua.
La journée est bien avancée et nous devons trouver un endroit pour dormir avant la nuit. Nous nous arrêtons à Granada, sur les rives du lac Nicaragua. Le centre historique est assez joli et nous y faisons un petit tour.
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  • Cela continue avec ces vendeurs au bord de la route qui présentent des grappes de perroquets sur des perches ... Le spectacle est désolant. Quand on pense à tout ce que fait le pays voisin pour protéger la nature !
  • Il y a, une fois de plus, les messages alarmistes de l'ambassade de France.
  • Il y a aussi la hantise de nous faire arrêter par des policiers corrompus car c'est ce qui est arrivé à ceux que nous avons croisé à la douane ... (heureusement nous y échapperons.)
  • Il y a les orages violents qui, par moments, jettent sur nous de véritables trombes d'eau.
  • Et, surtout, il y a le temps qui s'écoule trop vite. Nous avons un mois de retard et devons faire des choix pour arriver avant le froid au Canada. Nous ne ferons donc que traverser les trois pays suivants qui mériteraient sûrement qu'on s'y attarde un peu.
Nous devons calculer pour la suite: le Honduras se traverse en 3 h dans sa partie qui sépare le Nicaragua du Salvador. Si l'on rajoute deux passages de frontière de 3h chacun cela fait une grosse journée. Nous décidons donc de passer une frontière par jour ce qui nous amène à parcourir les 285 km restant au Nicaragua et à passer une nuit au Honduras (où nous retrouvons par hasard le couple Guatemaltèque).